Le Cirque de Saint-Même est une destination de randonnée que j’envisageais depuis des années. Situé à l’extrémité est du Massif de la Chartreuse, il faut bien compter deux heures de trajet depuis Lyon.
Et c’est fin juin, après une halte pour déjeuner chez des amis à Tramolé, qu’en compagnie de Lou j’ai eu la joie d’aller à la rencontre de la grande cascade. Cette dernière, suspendue à la cime des arbres, nous invite à la rejoindre alors que nous venons à peine de fouler le chemin longeant le Guiers Vif .
Le long de la rivière, nous découvrons une plaine parsemée d’arbres autour de l’eau. Il y a quelques familles, corps tout entier réfugiés à l’ombre des branches très feuillus ou encore, pieds immergés dans le Guiers Vif. Ils prennent le temps ; le courant lui même semble prendre le sien, et nulle doute qu’ici on doit y couler des moments heureux.
Il fait chaud, et le sentier qui doit nous mener à la grande cascade est escarpé. Si nous faisons des arrêts réguliers pour reprendre notre souffle ; ce dernier sera coupé pour de bon lorsque s’est offert à nous la magie majestueuse de la nature.
Nous sommes restés un moment pour profiter du spectacle, mais également pour réaliser quelques clichés. Et alors que l’après-midi semblait déjà bien avancé, nous nous décidions à continuer la boucle qui allait nous ramener à la forêt.
La descente s’est révélée assez tendre pour nos genoux. Le soleil s’est amusé à cache-cache, et bien qu’il ait été avare de rayons, nous avons su profiter des quelques éclaircies qui ont percé la canopée.
Le chemin de retour nous a conduit à la plaine verdoyante que nous traversons cette fois-ci. J’aurais pu raconter que nous avons terminé les pieds – voire plus – dans l’eau, mais cette histoire ne saurait être vraie qu’à notre prochaine excursion au Cirque de Saint-Même.
Pour nous, il était l’heure de rentrer.