Les 8 et 9 février 2020, je suis retourné sur le plateau des Glières pour une nouvelle randonnée à raquettes. Pour l’occasion, j’avais sollicité tout naturellement le refuge des Mangeurs de Lune pour nous accueillir pour une nuit et bien sûr pour un diner chaud bien mérité.
De nombreuses personnes étaient venues profiter de ce week-end ensoleillé pour marcher ou faire du ski. Les places de parkings valaient très chers.
La montée s’est faite à un rythme relâché et nous avons marqué de nombreuses pauses. Le passage le plus compliqué aura encore été une fois la montée qui précède le plateau. Mais comme lors de la première fois, et dès que nous avons eu atteint le Pas du Loup, la magie a opéré. Pour tous mes camarades et pour moi même, la vue qui se dévoilait à chacun de nos pas sur la chaîne des Aravis est un émerveillement. Les efforts concédés ainsi que les douleurs accumulées semblaient alors s’effacer.
Nous arrivons au refuge à 17h et nous avons pris légèrement un peu de hauteur pour l’apéro au clair de lune. Cependant, il a fait extrêmement froid et dès que la lumière eut cessé de caresser les sommets des Aravis, nous nous sommes réfugiés aussitôt à l’intérieur.
L’ambiance était chaleureuse, l’alcool ne manquait pas et quelques membres de l’équipe nous ont gratifié de douces chansons et de leur talent de guitariste.
J’avais espéré un rendez-vous avec la Voie Lactée, mais les conditions étaient difficiles. Il y avait des nuages et une lune présente et majestueuse.
Je me suis réveillé très tôt pour guetter les premières lueurs du jour et pour profiter des différentes palettes de couleurs qui se succèdent et qui peignent les montagnes et le ciel.
Puis le soleil a fait son apparition, invitant tout le monde à table pour le petit-déjeuner.
Le retour se fera sans difficulté et la joyeuse bande se sépara après un gros déjeuner digne du leitmotiv que j’ai adopté pour la randonnée :
Mourir jeune, mourir gras.
2 Responses
Très heureux d’avoir été membre de cette joyeuse bande. C’était ma première randonnée aussi haut avec nuit au refuge et c’était génial. C’était accessible, drôle, époustouflant. Et l’arrivée au Pas du loup… quelle récompense.
On y retourne quand tu veux. En espérant, rien que pour cette fois, effleurer tout doucement la voie lactée du bout des doigts.
On va se le programmer ce Vercors 🙂