Courbes et interlignes
As-tu su lire entre mes lignes
Que j’aspire à lire entre tes courbes ?
L’océan de coton
Parfois je te revois,
Je nous y vois.
Ton âme de nu vêtue
Dans l’écrin de ton corps tatoué.
Peu à peu, peau à peau,
Nous dérivons sans horizon
Dans cet océan de coton.
Nostalgie de ces moments
Que l’on n’aura pas vécus
Écho de ces silences
Que nous n’aurons pas fait trembler.
Tes essentiels
Les petits riens à tes côtés
Devenaient essentiels et suffisants.
Je me contentais de Tout,
Tu ne savais pas nous offrir moins.
Verlaine dans la plaine
Je sais vouloir écrire un poème
Mais les mots qui me viennent
Sont des mots de peine.
Mes sentiments hors quarantaine,
Tel Rimbaud embrassant Verlaine,
Petite mort dans la plaine.
À bout de souffle
Embrasse-moi jusqu’à l’anoxie
Mais laisse-moi une once de répit
Que j’accueille l’agonie consentie
Ton amour, mon amour
Ton amour est ce monde nouveau
Il n’a pas de frontière
Il n’a pas d’interdit
Ton amour est ce parfum rare
Il est surgissement
Il est déjà si familier
Ton amour est cet inconnu
À travers lui, je ne me souviens pas
À travers lui, je fais connaissance
Sésame pour ton âme
Lorsque je plonge dans ta beauté,
J’expérimente l’éternité.
Il y a dans la découverte de ton âme,
L’accès au précieux sésame.
Me réveiller en toi
Émoi.
J’ai rêvé de toi.
Rêve de toi.
De toi sur moi.
J’ai envie,
Envie de toi.
Envie de moi en toi.
Toi douceur de soie,
Moi te parcourant des doigts.
Et toi ?
Cinéma de quartier
Billet pour Minuit
C’est l’histoire d’un homme heureux
La dernière séance
Retrouver encore Minuit
Glissé sous tes draps
T’enlaçant de mes deux bras
Je m’immisce en toi