Parfum de gingembre
Parfum de gingembre
Sur ta peau douce épicée
Louvoyantes langues
Baisers au lit
Ma motivation pour sortir du lit
Ne doit pas y être.
Ma motivation pour y rester
S’apparente à tes baisers.
Ces poèmes qui te ressemblent
J’apprendrai les mots doux,
Les mots de sagesse,
Les mots de science,
Les mots de courage,
Les mots qui font rire,
Les mots qui font pleurer,
Les mots qui séduisent,
Et qui cèdent, et soupirent,
Puis transpirent, et enfin murmurent.
J’apprendrai les mots
Pour écrire les poèmes qui te ressemblent.
Oumuamua
Objet de la nuit,
L’amour n’a pas de soleil.
Objet qui fuit,
L’amour est ʻOumuamua.
Danse avec lui.
Flirte avec lui.
Et fuis avec lui.
Quelque part à Minuit
J’ai toujours imaginé te trouver
Sous un bain de soleil
Au delà de milliers d’horizons
Mais c’est lorsque j’ai cessé de te chercher
Et lors d’une nuit sans sommeil
Que tu as cessé d’être une illusion
Accrétion
On gravite autour
Un puits noir mélancolie
On attend son tour
Tenir parole
Viennent les mots justes
Puis la vraie promesse
Apprendre à aimer la nuit
Notre constat
Ce soir là, avant d’aller au lit
J’avais emprunté un autre chemin.
Et au détour d’une route,
Il y avait ce carrefour.
Tous les feux étaient passés au vert.
Ton coeur y a percuté le mien.
Tu te souviens que j’avais trop bu,
Mais tu ne m’en avais pas voulu.
Nous avons fait un constat ineffable.
Puis nous sommes allés au lit.
Jamais trop
Depuis que tu loges en mon cœur,
Il semble que chaque jour,
Il en est devenu bien trop gros
Pour mon petit corps.
Chaque jour, un cœur plus gros,
Chaque jour, un cœur pas assez gros.
La voile haute
Délestés des poids
Naviguer le cœur léger
Idylles en Iles
Les atomes crochus
Toutes les fibres
De mon corps,
Chaque particule
S’agitent et vibrent
Sur des accords
Que ta voix innocule.
Passé, présent et futur
Il y a assez d’amour
Pour s’aimer cette vie
Et d’autres vie après celle-ci.
Très certainement d’ailleurs,
Qu’il y avait déjà assez d’amour,
Pour s’aimer cette vie,
Et d’autres vie avant celle-ci.
Poème sucré-salé
Parfums mélangés
De sucre et de sel mêlés
Langues entrelacées
Rire longtemps
Je suis tombé amoureux d’elle un jeudi
Je pensais que ça allait être un dimanche.
L’été frappait à la porte malgré les averses,
Température extérieur 15°,
Avec un peu d’humidité,
Le soleil aussi était intimidé.
On s’est dit nos noms,
Et je me suis dit que j’aimais beaucoup le sien.
Je l’ai fait rire, d’un rire qu’on voudrait
Qu’il dure longtemps.
Alors je vais la faire rire tous les jours.
Il me semble que jusqu’à la fin des temps c’est bien.
C’est dans longtemps.
L’été
L’été.
Le soleil écrase les hommes,
Le soleil écrase les fleurs.
Et moi je suis l’homme
Qui s’épanouit en ta fleur.