Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

Poésie ininterrompue

Oumuamua

Objet de la nuit,
L’amour n’a pas de soleil.
Objet qui fuit,
L’amour est ʻOumuamua.
Danse avec lui.
Flirte avec lui.
Et fuis avec lui.

Quelque part à Minuit

J’ai toujours imaginé te trouver
Sous un bain de soleil
Au delà de milliers d’horizons
Mais c’est lorsque j’ai cessé de te chercher
Et lors d’une nuit sans sommeil
Que tu as cessé d’être une illusion

Accrétion

On gravite autour
Un puits noir mélancolie
On attend son tour

Tenir parole

Viennent les mots justes
Puis la vraie promesse
Apprendre à aimer la nuit

Notre constat

Ce soir là, avant d’aller au lit
J’avais emprunté un autre chemin.
Et au détour d’une route,
Il y avait ce carrefour.
Tous les feux étaient passés au vert.
Ton coeur y a percuté le mien.
Tu te souviens que j’avais trop bu,
Mais tu ne m’en avais pas voulu.
Nous avons fait un constat ineffable.
Puis nous sommes allés au lit.

Jamais trop

Depuis que tu loges en mon cœur,
Il semble que chaque jour,
Il en est devenu bien trop gros
Pour mon petit corps.

Chaque jour, un cœur plus gros,
Chaque jour, un cœur pas assez gros.

La voile haute

Délestés des poids
Naviguer le cœur léger
Idylles en Iles

Les atomes crochus

Toutes les fibres
De mon corps,
Chaque particule
S’agitent et vibrent
Sur des accords
Que ta voix innocule.

Passé, présent et futur

Il y a assez d’amour
Pour s’aimer cette vie
Et d’autres vie après celle-ci.
Très certainement d’ailleurs,
Qu’il y avait déjà assez d’amour,
Pour s’aimer cette vie,
Et d’autres vie avant celle-ci.

Rire longtemps

Je suis tombé amoureux d’elle un jeudi
Je pensais que ça allait être un dimanche.
L’été frappait à la porte malgré les averses,
Température extérieur 15°,
Avec un peu d’humidité,
Le soleil aussi était intimidé.
On s’est dit nos noms,
Et je me suis dit que j’aimais beaucoup le sien.
Je l’ai fait rire, d’un rire qu’on voudrait
Qu’il dure longtemps.
Alors je vais la faire rire tous les jours.
Il me semble que jusqu’à la fin des temps c’est bien.
C’est dans longtemps.

L’été

L’été.
Le soleil écrase les hommes,
Le soleil écrase les fleurs.
Et moi je suis l’homme
Qui s’épanouit en ta fleur.

Faire naufrage sur tes rivages

Si l’alcool ne me sied plus guère,
C’est que je ne veux m’enivrer que de toi.
Je veux subir l’ivresse de ton corps faisant
Chavirer le mien.
Je te veux en aphasie quand, en anoxie,
Mes lèvres iront s’échouer sur tes lèvres

Hors-d’œuvre

Une pause pour un verre
Pour dessiner sur tes courbes
En prose ou en vers

Matcha

La fin de l’hiver
Le printemps dans un sourire
L’été dans un thé

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