Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

Poésie ininterrompue

Faire naufrage sur tes rivages

Si l’alcool ne me sied plus guère,
C’est que je ne veux m’enivrer que de toi.
Je veux subir l’ivresse de ton corps faisant
Chavirer le mien.
Je te veux en aphasie quand, en anoxie,
Mes lèvres iront s’échouer sur tes lèvres

Hors-d’œuvre

Une pause pour un verre
Pour dessiner sur tes courbes
En prose ou en vers

Matcha

La fin de l’hiver
Le printemps dans un sourire
L’été dans un thé

Je te poème

Il y a de l’extase
Dans un je t’aime
Il y a de l’emphase
Dans un poème.

Et on retrouve un peu
De l’un dans l’autre.
Alors je te poème.

Notre rendez-vous

La belle promesse de demain
La douce caresse de ta main
La chaleur entre tes reins le matin
Nos âmes nues à travers nos corps sans tain

Team Cyrano

Après chaque chute,
Je remonte et saute d’encore plus haut.
Du panache, je ne si plus si je m’en inspire ;
Ou bien si j’en ai.

Déclaration de flammes

Elle dit que je l’illumine,
Mais elle ne réalise pas que
C’est elle qui fait briller les
Astres, même les plus éteints.

En ton nom

Et puis une nuit,
Tous mes poèmes eurent un nom.

Le tien.

La beauté du monde

Quand la beauté évoque la beauté
À travers toi c’est celle
Du monde qui m’est contée

La mélodie sincère

Une poignée de terre,
Quelque part en mer.
Une bulle d’air,
Dans le vide interstellaire.
Une envie de chair,
Sur une mélodie sincère.

In the air

L’air devenait glacial
Et nous obligeait à nous glisser
Dans l’eau du lac.
Nos peaux étaient encore gorgées de soleil.
Au crépuscule, tu m’as révélé ton nom.

Les paradis terrestres

Il y a ce rendez-vous à minuit
Il y a l’au revoir à la Lune
Il y a ce matin qui chante
Il y a le Soleil qui court
Il y a l’horizon qui prend congé
Il y a ta main qui m’entraine
Puis nos ombres qui s’étirent et se dessinent
Sur tous les paradis devenus terrestres.