Le puit
Un pas de plus et je chute,
Un précipice, vers l’abysse.
L’écœurement ? Certainement.
Et je fais un pas de plus, plus de lutte,
Pas de gravité, dans la vacuité,
Je tombe dans l’ivresse, sans caresse
Ni tendresse.
Jour 21
Jour 21, 17h,
Personne dans ton lit,
Personne ne te lit,
Trop boire n’est plus un délit.
Fuck you
Tu te présentes à moi
Presque de nue vêtue.
Tu es si belle
Parée de tes mensonges.
Je les cueille,
Et t’effeuille.
Te voilà entièrement nue,
Tellement jolie.
Mais plus vraiment belle.
Vu.
Il caressa ton visage et
Repoussa quelques mèches de tes cheveux
Me laissant entrevoir tes yeux.
Tu souriais.
Il te murmura de rester,
Tu me répondis que tu étais d’accord.
Satisfait, il t’a enveloppé de ses bras.
Et alors que j’allais te demander
Quand tu allais revenir,
Ton statut est passé à hors-ligne.
Absurde
Je ne dis pas que vous n’êtes pas
La même personne.
Je dis juste qu’on a jamais vu toi et
La femme de ma vie dans la même pièce.
13 octobre
13 octobre,
Nuit blanche,
Plage arrière,
Promesse,
Évidence,
Voyage,
Terminus,
Nuit noire.
Face A, la bande est usée.
À la périphérie de la page blanche
Voilà des semaines
Que je ne sais plus clôturer
Un seul poème ou haïku,
Même en étant alcoolisé.
J’assiste impuissant,
À la mise en bière de mon inspiration.
Ce poème n’est pas pour toi
Sous la canopée,
Se terre un soleil.
Celui de minuit,
Qui se refusant à Morphée,
Me tient en éveil.
Et il fait jour la nuit.
Poème essouflé
Sans doute, le doute
D’abord le froid extérieur,
Puis l’effroi intérieur.
Libido
Je demande du respect.
Je suis un être humain.
Je ne suis pas qu’un cerveau.
Je sais aussi penser avec ma bite.