Ce poème n’est pas pour toi
Sous la canopée,
Se terre un soleil.
Celui de minuit,
Qui se refusant à Morphée,
Me tient en éveil.
Et il fait jour la nuit.
Poème essouflé
Sans doute, le doute
D’abord le froid extérieur,
Puis l’effroi intérieur.
Libido
Je demande du respect.
Je suis un être humain.
Je ne suis pas qu’un cerveau.
Je sais aussi penser avec ma bite.
Pause geek
On pourrait se caler
Une session de jambes en l’air
Juste après une partie de Blitzball
Et un peu avant que tu ne lances
Fallout New Vegas?
Poème pour n’importe qui
On pourrait allumer des photophores
Que le manteau de la nuit, leurrée,
Emporterait à l’aurore et
Laissant notre étoile au matin.
La muqueuse
En attente, frileuse.
Sous la tente, baladeuse.
Sur la pente, danseuse.
Dans ta fente, chanceuse.
Papillonner
Les papillons s’envolent,
Les lucioles s’éteignent.
En un vers, ce n’est guère luisant.
Pas d’étoile au matin
Cette nuit,
J’ai dansé avec une étoile.
Ce matin,
La luciole a mis les voiles.
En périhélie
Je voulais être comète
Pour me projeter vers toi ;
Me faufiler sous ton manteau
Mais c’est planète que j’aurai du être
Afin de ne plus m’éloigner de toi.
Qui orbite ne prend pas de râteau.
Crier au loup
Tu enchaînais
Les coups de foudre
Comme les coups de foutre.
Tu attirais le loup
Comme un aimant,
Tu faisais cocus tous tes amants.
Oui ! Il fallait avoir du cœur
Pour aimer autant ;
Ou un cul bien accueillant.
L’impact
Sans égard, ni regard.
Sans espoir, ni au revoir.
Sans anesthésie, ni poésie.
Vie et petite mort
Au brasier tu me rançonnes
À tes baisers je m’abonne
À te baiser je m’adonne
Puis rassasié, je m’abandonne
Les dunes
Les dunes sauvages
Vont-elles s’abîmer au large
Embrasser l’orage ?
L’étranger
Mon bonheur,
Entre tes mains se défile.
Son bonheur,
Entre tes reins se faufile.
À table
Se rencontrer,
Ne plus se tourner autour en vain.
Sangs mêlés,
Livrer nos chairs et faire couler le vin.