L’escale
Un phare
Au sein de l’orage.
Une plage
Sans ancrage.
Une destination
Comme escale.
Je ne suis qu’un voyage
Que tu envisages.
Les irréelles
À nos réalités virtuelles.
Nos irréels augmentés.
Des yeux à jamais fermés.
Vagabond
Je suis ce corps céleste
Sombre et distant
Vagabond sans soleil
Et mu par l’inertie fossile
Mais alors qu’une étoile passe
Le vide est moins vide
Un songe vient perturber le néant
Ma traîne enflamme l’éther
Une histoire comme une légende
Soupirée aux oreilles
Des peuples lointains
Comme une image
Nous étions ce songe
De moments si très peu sages
Dans un tableau d’anges
Fossile
J’irai là où
Le silence est millénaire
J’écrirai ton nom
Partout où se trouve l’éther
Et j’oublierai ton image
Mes yeux noyé de lumière
Le poème qui ment
Il y a tous ces poèmes
Auxquels je ne veux plus croire.
Il y a ces poèmes
Qui donne l’envie d’y croire
L’espace d’un instant ;
Le temps d’un moment.
Et il y a ce doux poème qui ment,
Ce murmure dans le vent,
Auquel je crois ;
Et qui m’emporte inlassablement.
La plume hésitante
Lorsque
Je me surprends à sourire,
C’est que je pense à toi.
Lorsque
Je me surprends à rire,
C’est que je pense à toi et moi.
Parfois
Je me surprends à rougir,
Mais je ne dirai pas pourquoi.
Universelle
Renoncer à la contempler
La voir à travers tes yeux
La beauté dans toute sa beauté