Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

Poésie ininterrompue

Envie raisonnable

Ne le fais pas parce qu’on t’a dit que tu ne pouvais pas le faire.
Fais le parce que tu en as envie.

Les arbres à fleurs

Dans mon cœur, il y avait
Assez de place pour projeter
Tes rêves, construire des hectares
De jardins et y faire grandir
Tes arbres à fleurs.
Mais peut-être et surtout, il était
Assez vaste pour laisser s’y perdre
Tes doutes et tes démons.

La flamme

Je veux l’éternité,
Même si il ne dure qu’un jour.
Je veux un ciel illuminé
Par un seul soleil,
Même si il s’éteint demain.
Je veux des étoiles par millions
Qui brûleraient de désir pour toi.
Et ton cœur, qui lui,
Ne s’embraserait que pour moi.

Rendez-vous céleste

Des milliards de flammes sur cette Terre et, tête levée, je cherche une étoile.
Celle qui me regarde, et que je regarde; afin que nos images se croisent dans les siècles à venir.

Le monstre

Je suis la brebis,
Je suis le loup,
Je suis l’homme.

Nous sommes le monstre.

 

Au crépuscule

Vent solaire.
Épouser les frontières du monde,
écouter le souffle éteint d’un soleil
qui ne brillait que pour toi.

Au refuge

Alors que le jour glisse doucement dans l’obscurité, je ne trouve refuge que contre toi.
Laisse moi encore te respirer.
Et si je dois mourir étouffé, je veux l’être par tes bras.

La solitude des astres

Dans le vide de l’espace, le bain de l’éther accueille nos dernières vibrations.
Dès lors, la vacuité de nos corps célestes, délestés de leurs âmes sœurs, se muent en astres éteints et solitaires.
Dans le vide de l’espace, la solitude, désastre.

Écrire sans ancre

Tu peux t’attacher à des personnes qui brillent, et se faisant, illuminent le cœur de celles et ceux rencontrés sur leur chemin.

Et tu peux t’attacher à celles qui coulent.

 

Pansement

La belle et l’amant
Le cœur et le pincement
La porte et le grincement
La plaie. Et le pansement ?

Deal

Le temps d’un poème, on s’aime ?

Fidèle

Belle en citadelle
Forteresse impénétrable
Monarque en son âme