Souffle du géant
S’en aller, sans détour.
Retrouver le parfum
De ta peau usant ma peau.
S’en aller, sans retour, au
Delà de l’horizon des sentiments.
Bercé par l’éther et le souffle blême
D’un géant qui n’a plus de cœur.
Peut-être
Il y a peut-être un nous.
Juste avant le vide et le néant.
Entre le manque et la distance.
Alors que la gravité s’invite à la danse.
Que les soleils illuminent nos silences
Et nous font oublier nos errances.
Crépuscule
Tu as préféré le grand écart
Entre lui et moi plutôt que
Le grand écart sous nos draps.
La rose en ses pétales
Hier les étoiles ont vu
La rose se lover en ses pétales
La nuit enlacer le jour
Le ciel caresser la terre
Et mon corps en ton corps.
Nos ondes corpusculaires
Tu m’offres la caresse du jour
En mes nuits d’hiver.
Tu poses le manteau de nuit
Sur mes arides déserts.
Fin de transmission
Tes questions n’appelaient qu’un oui.
Tes doutes n’avaient pas de nom.
Tes errances m’ont perdu pour de bon.
À portée de tes lèvres
Ma joue sur ton épaule,
J’ai déposé à portée de tes lèvres
Ces mots que je transpire et qui,
Hier encore, se déversaient à
La Source des fluides de nos
Corps entremêlés
Persistance
Fin de transmission
Ribambelle de mots
S’entremêlent.
Sans consonnes,
Désespérément aphone.
Mais sans phrases,
Plus d’emphase.
Et sans écoute,
Ne vainquent que les doutes.
Envie raisonnable
Ne le fais pas parce qu’on t’a dit que tu ne pouvais pas le faire.
Fais le parce que tu en as envie.
Les arbres à fleurs
Dans mon cœur, il y avait
Assez de place pour projeter
Tes rêves, construire des hectares
De jardins et y faire grandir
Tes arbres à fleurs.
Mais peut-être et surtout, il était
Assez vaste pour laisser s’y perdre
Tes doutes et tes démons.