Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

Poésie ininterrompue

Sans préliminaires

Et sentir ta main
Prendre ma main ;
Et la porter à ton sein.

Si on commençait par la faim ?

La banquise

Nos corps épousés
La Baie de Magdalena
Les flots écarlates

Sur la toile

Tenue de dentelle
Mes yeux naviguent sur elle
Rêvent en aquarelle

Commissure


Lové en ton sein
Bordure de tes lèvres
Les perles d’embruns

K7, autoreverse

Elle est belle cette playlist.

Elle réveille le souvenir saoul
De no sens en éveil.
Et l’empreinte floue,
De nos matins sans réveil.

Entropie

Il y a le sense of wonder
Et puis il y a le fracas,
Le choc, le cataclysme ;
Le mur.

Il y a la vitesse
Quand soudain le néant.

Il y a l’enfant qui devient grand.
La dérivée ; et la dérive.

Mirage

Les déserts du ciel.
Et quand les yeux fermés,
Vint alors l’Oasis.

Valse automnale

Allons voir l’automne
Et la brise qui chantonne
Toi, moi et personne

Géante rouge


Peu avant l’été
L’Univers s’est embrasé
Nos ailes ont brûlé

Les trois saisons

Nous n’aurons donc
Pas eu d’été.
Pas d’histoire à conter,
Ni de récits à l’imparfait.
L’automne s’invite aux fenêtres.
Portés par les vagues
Qui se brisent,
Les déserts sur la grève.
Et orphelins des coquillages,
Les échos solitaires.

Mens-moi

J’aurais pu lui dire
Que tout allait bien,
Et elle m’aurait cru.
Elle m’aurait répondu
Qu’elle allait bien,
Et je l’aurais cru.

La mélodie de l’Univers

Les Multivers ne sont pas assez vastes
Pour nos cœurs explorateurs.
L’Univers jouera sa mélodie
Pour nos cœurs quand viendra l’heure.