Les matins qui chantent
Le désir en sommeil
Quand vinrent tes lèvres en éveil
Et ta langue sans pareille
Sans préliminaires
Et sentir ta main
Prendre ma main ;
Et la porter à ton sein.
Si on commençait par la faim ?
La banquise
Nos corps épousés
La Baie de Magdalena
Les flots écarlates
Sur la toile
Tenue de dentelle
Mes yeux naviguent sur elle
Rêvent en aquarelle
Commissure
Lové en ton sein
Bordure de tes lèvres
Les perles d’embruns
K7, autoreverse
Elle est belle cette playlist.
Elle réveille le souvenir saoul
De no sens en éveil.
Et l’empreinte floue,
De nos matins sans réveil.
Entropie
Il y a le sense of wonder
Et puis il y a le fracas,
Le choc, le cataclysme ;
Le mur.
Il y a la vitesse
Quand soudain le néant.
Il y a l’enfant qui devient grand.
La dérivée ; et la dérive.
Ton souffle chaud
Saurais-je enlacer l’hiver
Sans ton souffle chaud
Porté en mon cou ?
Mirage
Les déserts du ciel.
Et quand les yeux fermés,
Vint alors l’Oasis.
Valse automnale
Allons voir l’automne
Et la brise qui chantonne
Toi, moi et personne
Géante rouge
Peu avant l’été
L’Univers s’est embrasé
Nos ailes ont brûlé
Hors de tes bras
Ce songe éveillé
Où chuter hors de tes bras
Et tomber si bas
Les trois saisons
Nous n’aurons donc
Pas eu d’été.
Pas d’histoire à conter,
Ni de récits à l’imparfait.
L’automne s’invite aux fenêtres.
Portés par les vagues
Qui se brisent,
Les déserts sur la grève.
Et orphelins des coquillages,
Les échos solitaires.
Mens-moi
J’aurais pu lui dire
Que tout allait bien,
Et elle m’aurait cru.
Elle m’aurait répondu
Qu’elle allait bien,
Et je l’aurais cru.
La mélodie de l’Univers
Les Multivers ne sont pas assez vastes
Pour nos cœurs explorateurs.
L’Univers jouera sa mélodie
Pour nos cœurs quand viendra l’heure.