Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

Poésie ininterrompue

Insignifiant

L’amour est une vérité
Qui l’ignore ou qui s’ignore.
L’amour est ogre carnivore ;
Qui depuis une éternité m’ignore.

Être

N’être qu’en compagnie,
D’êtres de bonne compagnie.
Être, sans compagnie.

Asséché

L’amour à l’arraché ;
Sans détour et bon marché.

Le lit s’est asséché.

Ta bouche

Ma main sur ta bouche,
Personne ne peut t’entendre jouir.

Petite mort

La Lune en sera témoin ;
J’irai au matin
Te tutoyer de mes mains.
Me louvoyer entre tes reins.
Et m’échouer sur tes seins.

Toi, moi ; émois

Peut-être qu’un jour
Viendront ces jolis poèmes
De toi, moi ; émois

Le point virgule

Peut-être n’était-ce
Qu’un point virgule au final.

Crépuscule

Plus de mer entre nos deux ports
Plus d’étoile éclairant nos coeurs
Reste un ciel que le jour étire
Reste un écho que la nuit soupire

Les peuples saouls

Sur les terres que nos pas ne foulent
Des prémices des mots clandestins
Résonnent dans l’éther des peuples saouls
Des cicatrices des maux éteints

Viendra l’automne

La page blanche,
Jachère créative.
Rien ne se créé,
Tout s’opère.
L’été à macérer,
Des feuilles colorées ;
Viendra l’automne
Et ses grandes envolées.

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