L’aube
Nos morsures à l’aube
Nos souffles coupés
L’éternité éphémère
Sexe
Transpire encore avec moi.
Self love
Aujourd’hui,
J’ai échoué à m’aimer plus
Que je ne m’aimais hier.
Rivages
Naviguer à vue
Tes lèvres au crépuscule
Et jeter l’encrier
Silence et néant
J’ai rêvé de toi et moi
Figés au delà de l’horizon
Des événements.
Nos corps encore
Liés par la seule force
D’une passion plus affamée
Que l’ogre Gargantua.
L’espoir qu’un dernier coup de rein
Nous achève,
Et qu’implosent nos chairs
Pour ne rien laisser au silence.
Le manque de toi
Il manque
Des poèmes
En manque
De toi.
Peau à peau
Douce perversion
Quand nos clapotis de peau
Subliment en silence
Gargantua
Rien.
Rien ne s’échappe de Gargantua.
Pas un cri,
Pas un mot,
Pas de volonté,
Ni d’intention.
Pas même le désir.
Rien.
Rien ne s’échappe de Gargantua.
Figé sur l’horizon des événements,
Ce sentiment non déclaré ; et
Pour l’éternité.
Révolution
La théorie du tout
Nos interactions
Fondamentales
Nos corps
Tantôt étirés
Tantôt en mêlée.
Aphélie,
Périhélie
L’Univers n’existe plus
Au delà de notre lit.
L’idylle en île
Tu embrasses les vents solaires, et moi j’ai brûlé mes voiles, j’ai brûlé mes ailes. Il y a t-il une île sous cette atmosphère, une idylle si tu me laisses toucher terre ?
La tentation de l’été
Qui a besoin
D’un discours grandiloquent
Lorsqu’il suffit de ton rire
Porté par le vent
Légèreté au printemps
L’été est tentant
Au fer rouge
Le fil de la vie
Qui s’écoule et fait son lit
Marqué.e au fer rouge
Le temps du cœur
Le cœur haletant
Et l’orgasme s’invitant
Le cœur a le temps
Andromède
Ce n’étaient pas l’espace
Et le temps
Qu’elle voulait.
C’est le ciel tout entier
Qu’elle désirait.
Qui se contenterait
Des bras d’un mortel
Quand Andromède,
Dans son tourbillon, appelle.
Les promesses et l’oubli
Toutes les promesses
Déposées au pied du lit
Sombrent dans l’oubli