Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

Poésie ininterrompue

Aime-moi ou mens-moi

Je crois en tes vérités.
Je crois en tes mensonges.
Laisse-moi croire en tes promesses.
Laisse-moi croire en tes je t’aime.

Rompre avec le jour

Je ne voudrais tromper ma solitude
Qu’avec toi.
Je n’embrasserai la nuit que si
Elle se prolonge en ton cou.

Déphasés

Si flous sont les songes
Ces amours inachevés
Vaines hésitations

En toi

À l’ombre du jour
Et de tendresse en caresse
J’ai rêvé en toi

Un cillement

Être peu de mots
Un cillement et puis toi
N’être que silence

Se sont effacés

Quand l’obscurité
Et le souvenir de toi
Les mots du silence

Callipyge

Sur le tableau noir
La maîtresse callipyge
Les phrases salaces

La baise

Peut-être que le meilleur de nous
C’était, plus que l’amour ; la baise.

Car, ce qui manque de nous
C’est, plus que l’amour ; la baise.

À la fin, tout va bien

La vie
Ce n’est finalement
Qu’une succession
De mauvais choix.

Alors pour continuer de vivre,
Nul d’autre choix que celui
De peut-être me tromper ;

Encore.

Toi et moi ;
La prochaine fausse route.

La baise

Alors que mon désir déborde,
Je laisse à l’abandon
Mes sentiments en crue
À l’attente haletante.

Ton ignorance féconde

Sur mon âme presqu’entaillée,
Je retiens la lame aiguisée.
Le sang ne coulera plus ;
L’hémorragie n’est plus en projet.
Tu étais si proche d’avoir de l’importance.
Et moi trop proche
De ton ignorance.

Le refuge

Sombre est ce précipité,
De ce songe au précipice.
L’ombre est alors salvatrice.

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