Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

J’étais beau putain

Je me souviens.

La première fois,
C’était un matin.
Un de ces matins qui suivent
Ces nuits sans amour.
Tu es sortie du lit,
Sans mot, ni regard ;
Un au revoir.

Le matin d’après, il s’est invité.
Et se nourrissant de tes silences,
Il a tissé son enveloppe charnelle.
Sans accord, il fait corps.
Et je ne suis plus tout à fait là.

Depuis, vos nuits soupirent
mais jamais ne transpirent.
Vos regards se croisent
Dans des ébats sans extase.

Aujourd’hui,
Elle ne le regarde plus.
Et je me souviens.
J’étais beau putain.

 

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