Une syzygie du cœur, du corps et de l'esprit

On s’aimait trop fort

On s’aimait trop fort
On avait envahi nos corps
Et noyé les draps
On avait brisé les cages
Et poussé les murs
On avait soulevé les dunes
Et aspiré les embruns
On avait soif,
On avait faim
On avait attrapé le ciel
Et repoussé l’horizon
On avait consumé
Tout l’air de la Terre
On a dû s’aimer trop fort
La lune rouge
S’en souvient encore

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