Noyé dans l’éther
Dans la solitude,
Personne ne t’entend criser.
Avant les étoiles
Croisade aux étoiles
Une escale à Étretat
Dernier bout de terre
Un matin plus que l’éternité
Pour un crépuscule
Pour la nuit, l’éternité
Pour un seul matin
Les derniers romantiques
Avant que le romantisme
Ne passe à trépas.
Est-ce qu’on pourrait se le dire
Une dernière fois ?
Le bonheur des autres
Peut-être suis-je des vôtres ?
Peut-être que nous l’avons rencontré ?
Mais qu’il ne peut être à nous ?
Qu’il appartient à celles et ceux
Qui ne le voient pas.
Qui n’en veulent pas.
Que faisons-nous ?
Maintenant que je pense à toi,
Souvent.
Que faisons-nous ?
L’oasis de tes lèvres inondées
J’irai faire naufrage
Dans tous les océans du monde
Pour m’échouer sur les rivages
De tes courbes dénudées
Puis,
J’irai m’assécher
Dans tous les déserts du monde
Pour m’abreuver à l’oasis
De tes lèvres inondées.
Poème en manque de toi
Rêver de tendresse,
D’émoi contre toi,
Manquer de caresse,
De tes doigts sur moi,
Chercher alors l’ivresse,
Sans loi ni toi.
Le grand brasier
La nuit en chemin
En mon coeur le grand brasier
En toi l’étincelle
Ébats du matin
Parfum de chimère
Si doux, et si tendre aussi
Quatre coins du lit
Parfum d’éternité
De tes yeux, mon souffle coupé
De ton rire, mon coeur ressuscité
De tes baisers, mes lèvres inondées
De ta bouche, ma peau mordillée
De tes bras, mon corps enveloppé
De toi, jamais rassasié.
Et nous, parfum d’éternité.
Cette chanson
Il me tarde de retrouver
Ces fragments d’éternité
Cette chanson qu’on aime aimer
Tes mots sur ma peau apposés
En mon coeur, ma souveraine
Des songes éveillés
Me ramènent à toi,
Rouge et flamboyante,
Si douce et exaltée.
Des pensées incarnées
Te présentent à moi,
Nue corps et âme,
En mon cœur, ma souveraine.
Le brasier
Le soleil bien trop timide,
Ma peau qui attendait de brûler,
Manquait la douceur de tes lèvres
Et le feu de tes baisers.